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Sainte SantéDiagnosticAnalyses in vitroAnalyse des sécrétions broncho-pulmonaires

L’analyse bactériologique des sécrétions broncho-pulmonaires

Analyse des sécrétions broncho-pulmonaires

L'analyse bactériologique des sécrétions broncho-pulmonaires permet de dépister des infections de la sphère ORL, d’identifier les agents pathogènes et d'établir un antibiogramme. Cet examen est prescrit pour aider le médecin dans le choix du traitement antibiotique approprié.

    Les bronches se présentent sous la forme de conduits qui permettent d’acheminer l’air vers les poumons. Les bronches se subdivisent en plusieurs ramifications. On distingue donc trois types de bronches : les bronches primaires, les secondaires et les tertiaires qui se rencontrent à partir de la base de la trachée et se déploient dans les poumons. L’analyse de leurs sécrétions permet de distinguer l’origine de maladies infectieuses.

    L’objectif de l’analyse

    Durant une analyse bactériologique des sécrétions broncho-pulmonaires, les spécialistes étudient les expectorations du patient. L’étude de ces crachats permet de dépister des pathologies infectieuses touchant les organes respiratoires. Elle aide également à identifier le type de bactérie responsable de l’affection infectieuse.

    L’examen du frottis se fait au microscope après coloration de Gram. Il permet de mettre en évidence la prédominance d’un type de bactérie. Pour les analyses, la mise en culture de l’échantillon est également nécessaire. L’examen est généralement prescrit avant l’administration d’un traitement antibiotique puisque l’analyse permet d’obtenir un antibiogramme (tableau mettant en évidence l’efficacité d’un antibiotique face à une souche bactérienne). Si les résultats ne sont pas concluants, l’examen peut tout de même aider le médecin à prescrire d’autres types de dosages pour découvrir avec précision l’origine de l’affection.

    Le prélèvement

    Le prélèvement pour les analyses est réalisé tôt le matin. Il est relativement simple. Toutefois, il est nécessaire pour le patient d’effectuer un rinçage de la bouche si le prélèvement est buccal. Une solution antiseptique est utilisée à cet effet. Une fois le rinçage terminé, une toux est provoquée grâce à des exercices de kinésithérapie respiratoire. Les expectorations émises sont recueillies lors de cette étape.

    Il est également possible que le recueillement de l’échantillon se fasse à l’aide d’un écouvillon stérile (objet ressemblant à un coton-tige). Le spécialiste frotte le bout de la tige au niveau de la gorge ou du nez en fonction des objectifs de l’analyse.

    En fonction des circonstances, le crachat peut manquer d’objectivité en tant qu’échantillon durant les analyses. En effet, la salive en particulier sa flore peut influencer le taux des germes recherché durant les analyses. Pour éviter la contamination de l’échantillon par la flore oropharyngée, les spécialistes ont recours à la technique de la dilution.

    On préfère l’aspiration nasopharyngée ou oropharyngée chez les sujets jeunes. Cette méthode consiste à faire une succion des sécrétions des voies respiratoires supérieures.

    Les valeurs normales

    Dans des conditions normales, le taux de bactéries nocives doit être assez faible. En moyenne, il est nécessaire que le taux soit inférieur à 106/ml pour écarter la possible présence d’une pathologie infectieuse. Cependant, cette valeur de référence peut varier d’un laboratoire à un autre. De plus, un taux élevé ne signifie pas forcément que le patient est atteint d’une pathologie infectieuse.

    Les variations pathologiques

    Un taux anormalement élevé de bactéries dans les sécrétions broncho-pulmonaires peut signifier la présence d’une infection. Le taux doit être supérieur à 107/ml. Les bactéries observées sont principalement les pneumocoques, les mycoplasmes, les mycobactéries, les légionelles, etc. Le patient peut donc être sujet à une angine, une otite, une bronchite, une diphtérie ou une tuberculose. Les germes responsables de l’infection sont majoritairement les bactéries à Gram négatif (60 % des cas) et les staphylocoques (40 % des cas).

    Directeur de publication: Julien Eymard A, email:contact@saintesante.com

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