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Sainte SantéTraitementsTechniquesTransplantation d’organes

Transplantation : organes concernés, conditions cliniques et réussite

Transplantation d'organes

Le prélèvement d’organe à des fins de transplantation est une procédure thérapeutique qui permet de sauver des vies ou d’améliorer grandement la qualité de vie des patients affectés par une insuffisance terminale au niveau d’un organe, par l’apparition d’une tumeur ou une pathologie chronique. Il vise à suppléer le fonctionnement défaillant d’un organe ou affecté par une dégradation irréversible. Le prélèvement d’organe qui a pour objet une transplantation, est caractérisé par une finalité thérapeutique. C’est un acte chirurgical qui permet de remplacer un organe malade par un organe présumé sain. L’organe d’un donneur est prélevé en vue d’être médicalement transplanté chez un receveur.

    Plusieurs organes peuvent être prélevés et transplantés sous certaines conditions cliniques qui favorisent la réussite de cette procédure thérapeutique.

    Les organes prélevés et transplantés

    Les patients qui ont généralement besoin d’une transplantation sont les sujets affectés par une malformation cardiaque, une mucoviscidose, certains types de cancers ou par une insuffisance terminale d’un organe vital.

    Les organes vitaux qui peuvent être transplantés sont, le cœur, les reins, le poumon et le foie. Le pancréas et des parties de l’intestin peuvent être également transplantés. Ces organes sont prélevés chez un donneur vivant ou un sujet en état de mort cérébrale avant d’être transplantés. Ces transplantations améliorent grandement la qualité et l’espérance de vie des patients. Elles sauvent et prolongent des vies.

    Les conditions cliniques

    Avant la réalisation de la transplantation chez un receveur, les organes sont prélevés dans des conditions cliniques bien particulières, chez un donneur vivant, en état de mort encéphalique ou chez un patient après un arrêt cardiaque.

    • Donneur vivant

    Un prélèvement d’organe peut être effectué chez un sujet vivant et en bonne santé. Un sujet est capable de vivre avec un seul rein. Ainsi, l’un des deux reins, peut être prélevé chez un donneur vivant, puis transplanté chez un receveur. Il est également possible de prélever un lobe de foie chez un donneur vivant.

    • État de mort encéphalique

    Aussi, les organes peuvent être prélevés à partir d’un donneur en état de mort encéphalique. La mort encéphalique ou cérébrale est caractérisée par une perte complète et irréversible des fonctions de l’encéphale (cerveau, cervelet et tronc cérébral). Malgré cet arrêt brutal, définitif et irrémédiable de toutes les activités du cerveau, les fonctions respiratoires et circulatoires peuvent être maintenues artificiellement pendant un certain temps en vue de prélever un organe, grâce des soins intensifs (techniques de réanimation, respiration artificielle, administration de médicaments).

    • Arrêt cardiaque

    Sous certaines conditions, il est possible de prélever les organes des personnes victimes d’un arrêt cardiaque. Après l’échec de la réanimation ou lorsque les soins ne permettent plus de réanimer le cœur d’un sujet qui meurt à la suite d’un arrêt cardiaque, les organes peuvent être rapidement prélevés. Ces prélèvements à la suite d’un arrêt cardiaque, concernent essentiellement les reins et le foie.

    Les conditions de réussite

    Les organes prélevés en vue d’une transplantation, doivent être en bon état, avec des caractéristiques biologiques proches de celles du receveur. Des compatibilités sanguines et tissulaires doivent être respectées en vue de garantir le succès d’une transplantation. Ces compatibilités permettent de limiter les réactions de rejet par le système immunitaire qui reconnaît l’organe transplanté comme un corps étranger et va tenter de l’éliminer. Les médicaments immunodépresseurs sont utilisés dans le but de prévenir le phénomène de rejet. Ils bloquent de façon préventive et temporaire les mécanismes immunitaires.

    L’organe transplanté doit avoir un volume similaire ou légèrement inférieur à celui du receveur. Cette compatibilité anatomique est également importante pour la réussite de la transplantation.

    Directeur de publication: Julien Eymard A, email:contact@saintesante.com

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