Le syndrome intermenstruel est lié à la rupture du follicule mûr et à libération de l’ovule. La douleur qui survient, est le résultat d’une croissance du follicule qui étire l’ovaire et provoque des sensations douloureuses. Quant à l’hémorragie, elle correspond à la chute d’une hormone fabriquée par l’ovaire (œstrogène). Elle est le reflet d’un dérèglement hormonal.
Traitements homéopathiques du syndrome intermenstruel
L’homéopathie est une excellente alternative qui donne des résultats probants en présence d’un syndrome prémenstruel.
Actaea racemosa 9 CH, élaboré à partir d’une plante originaire d’Amérique du Nord, est un remède homéopathique couramment utilisé en présence d’un syndrome intermenstruel. La posologie consiste à prendre 5 granules deux fois par jour, de préférence le matin et le soir, du 7ème au 15ème jour du cycle.
Bovista Gigantea, issu d’un champignon rare qui croît dans les prairies (également appelé Bovista Gigantea), est prescrit dans le cadre du traitement du syndrome intermenstruel. Ce médicament est administré en vue de soulager les femmes affectées par les symptômes liés à ce trouble de l’ovulation. Il soulage la douleur liée à l’ovulation. Le dosage consiste à prendre 5 granules issus de la dilution 5 CH dès le premier jour du cycle tout en continuant la prise jusqu’au 5ème jour du cycle.
Folliculinum est un remède qui provient de la folliculine, une hormone secrétée par l’ovaire, une glande génitale de la femme. Une hormone de synthèse est obtenue à partir de la dilution de l’œstrogène contenu dans la folliculine et habituellement utilisé en gynécologie dans le but de traiter le syndrome intermenstruel. La femme peut avoir recours à 5 granules de Folliculinum 7 CH du 1er au 13ème jour du cycle menstruel.
Quand consulter un médecin ?
En l’absence d’amélioration ou si les symptômes persistent, il est conseillé de solliciter une expertise médicale. Par ailleurs, l’intensité de la douleur pelvienne devrait également amener la femme à consulter un gynécologue. Aussi, en cas de trouble gynécologique ou lorsque le syndrome intermenstruel devient invalidant et altère significativement la qualité de vie, une consultation médicale s’impose en vue de déterminer l’origine du trouble et d’adapter le traitement.