Le hoquet bénin peut avoir pour origine une stimulation du nerf vague ou phrénique. Plusieurs facteurs sont susceptibles de favoriser le déclenchement d’un hoquet à la suite d’une distension de l’estomac (repas trop copieux, ingestion de boissons gazeuses) ou d’une déglutition d’air (le fait de manger trop rapidement ou d’avaler une quantité trop importante d’air). Ces facteurs provoquent une irritation du nerf phrénique qui longe l’œsophage et qui est chargé de l’innervation du diaphragme. La nervosité et le stress, sont également mis en cause.
Le hoquet qui excède 48 heures, est lié à des pathologies telles que l’œsophagite (inflammation de l’œsophage), la hernie hiatale, une insuffisance hépatique ou rénale, un cancer de l’estomac, de l’œsophage, du pancréas, une tumeur du cerveau. Il peut également surgir au cours d’une pathologie neuro-dégénérative (la maladie de Parkinson ou d’Alzheimer). Ce sont des pathologies qui affectent le nerf phrénique, le nerf vague ou le tronc cérébral. Les effets secondaires de certains médicaments peuvent également provoquer un hoquet persistant ou réfractaire : les tranquillisants, les anticancéreux, les corticoïdes, les antidépresseurs, etc.
Traitements homéopathiques du hoquet
Les crises de hoquet bénin, peuvent être stoppées en ayant recours à des médicaments homéopathiques, en l’occurrence Cuprum metallicum 9 CH, à raison de 5 granules toutes les quinze minutes.
Ces prises doivent être espacées avec l’amélioration des crises. Le hoquet constitue également une indication liée à la prescription d’Hyoscyamus niger. Ce remède est bien indiqué en présence des hoquets qui surviennent chez les nourrissons après la tétée ou chez l’adulte après un traumatisme crânien ou après les repas.
Nux vomica 4 CH est un remède homéopathique préconisé en présence d’un hoquet consécutif à des abus alimentaires (après avoir trop mangé ou trop bu). Ce médicament peut être associé à Nux vomica 4 CH. La posologie consiste à prendre 3 granules de chaque toutes les deux minutes jusqu’à ce que la myoclonie phrénoglottique disparaisse.
Quand consulter un médecin ?
La persistance du hoquet pendant plusieurs jours, malgré les traitements, et sa réapparition régulière, constituent des motifs de consultation médicale en vue de rechercher la cause et de traiter la pathologie sous-jacente. Le sujet doit également consulter un médecin lorsque le hoquet est à l’origine d’une invalidité significative ou associée à une douleur à la poitrine, à des sensations de brûlure de l’estomac, des vomissements importants, à des difficultés respiratoires ou à une déglutition difficile.