Un régime paléo exclut les aliments tels que les produits laitiers, les légumineuses et les céréales.
Originalité
Le régime paléo est un régime unique en son genre, car il est génétiquement adapté à l’espèce humaine. Ce programme d’alimentation n’a pas été conçu par des diététiciens ou des nutritionnistes, mais plutôt par la sagesse de Mère Nature agissant par l’évolution et la sélection naturelle. Le régime paléo est basé sur une recherche scientifique extensive basée sur un examen des types et des quantités des nourritures que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ont mangé. Les fondements de la diète paléo sont la viande, les fruits de mer, ainsi que la consommation illimitée de fruits et légumes frais.
Pourquoi adopter le régime paléo ?
Le but d’un régime paléo est de revenir à une façon de manger très proche, voire similaire à celles des premiers humains. Le corps humain est, en effet, plus adapté à ce type de régime qu’à l’alimentation moderne qui a émergé avec l’agriculture moderne qui a profondément changé ce que les hommes mangeaient, en introduisant des aliments tels que les produits laitiers, les céréales et les légumineuses. Pire, ces aliments sont devenus la nourriture de base des humains. Ce changement relativement tardif et très rapide de l’alimentation, a surpassé la capacité d’adaptation du corps humain. Ce décalage est l’un des principaux facteurs qui ont contribué à la prévalence de pathologie comme l’obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires.
Comment marche le régime paléo ?
Le régime de paléo imite le régime alimentaire des hommes ayant vécu avant la révolution agricole, soit environ 333 générations. Les fruits, légumes, viandes et fruits de mer sont riches en nutriments bénéfiques pour la santé : fibres solubles, vitamines antioxydantes, acides gras oméga-3 et glucides à faible indice glycémique. Ils sont également pauvres en composants nocifs pour la santé : sucres et céréales raffinés, graisses trans, sel, glucides à haut indice glycémique et aliments transformés.
Effets bénéfiques
La consommation de grandes quantités de fruits et de légumes conduit à des augmentations lentes et limitées de la glycémie et des niveaux d’insuline. On sait que l’excès d’insuline et de sucre dans le sang favorisent un groupe de maladies l’obésité, l’hypertension artérielle, le diabète de type 2 et la goutte. La quantité élevée de fibres, de protéines et d’oméga-3 que pourvoit le régime paléo contribue également à prévenir ce type de pathologie. Une consommation effrénée de fruits et légumes conduit à une alcalinisation du sang. Du coup, les maladies liées à une acidification du sang sont réduites, voire éliminées. Les patients souffrant de maladies comme l’ostéoporose, les calculs rénaux, l’asthme, l’insomnie et le mal des transports verront leur condition s’améliorer.