Causes et facteurs de risques
Cette hyperréactivité bronchique est due à une inflammation des muqueuses des bronches, qui réagissent, ainsi, à des stimulations. Les facteurs ou les stimulations qui provoquent le déclenchement de cette hyperréactivité bronchique sont nombreux. Il s’agit notamment d’une concentration de métacholine ou d’histamine, au niveau des produits pharmaceutiques. Les composants naturels allergisants (les acariens, les moisissures, les pollens, les poils d’animaux) sont également susceptibles de provoquer cette réactivité accrue des voies aériennes.
Des facteurs irritants tels que la fumée de cigarette, la pollution de l’environnement, la poussière de la craie, certaines odeurs fortes, sont également mis en cause. Les muqueuses des bronches peuvent également réagir de façon excessive lorsque surviennent des changements de conditions météorologiques, notamment, avec la prévalence de l’air froid et sec. Elles réagissent, également, lorsque prévalent des émotions fortes, le stress, le rire, une hyperventilation de l’effort. Aussi, le contact des virus avec la muqueuse bronchique peut être à l’origine d’une hyperactivité bronchique.
Symptômes
Les symptômes de l’hyperréactivité bronchique sont caractérisés par une toux. En effet, l’hyperréactivité bronchique entraîne un rétrécissement des voies respiratoires induisant conséquemment la toux, parfois chronique ou persistante, et bien d’autres symptômes. Il s’agit, entre autres, des difficultés respiratoires. En effet, l’hyperréactivité bronchique est à l’origine d’épisodes récurrents de dyspnée, de respiration sifflante, d’une sensation de resserrement au niveau de la cage thoracique, d’une sensation d’étouffement ou d’inconfort respiratoire.
Quand consulter un médecin ?
Lorsque le traitement n’a pas un effet immédiat sur les symptômes et laisse prédominer une persistance ou une aggravation des manifestations cliniques, une prise en charge médicale s’impose. Ainsi, une consultation médicale s’avère nécessaire en cas de persistance de la toux, du sifflement respiratoire ou d’apparition d’une altération de l’état général marqué par une fièvre, une fatigue. Quand l’hyperréactivité bronchique se complique d’une insuffisance respiratoire ou d’une détresse respiratoire, elle constitue une urgence médicale.
Traitement homéopathique d’une hyperréactivité bronchique
Il existe plusieurs remèdes homéopathiques jugées efficaces contre l’hyperréactivité bronchique. Parmi ceux-ci, figurent Antimonium tartaricum et Ipeca.
Antimonium tartaricum, 9 Ch et Ipeca 9 Ch, une combinaison judicieuse
Le premier est agissant quand prévalent une inflammation des bronches, une dyspnée, un encombrement bronchique et des douleurs thoraciques. Quant au second, Ipeca, il est bien indiqué en présence d’une respiration sifflante. La combinaison des deux remèdes permet de soulager efficacement les quintes de toux. Pour ce faire, la posologie recommandée consiste à absorber 5 granules de chacun de ces deux médicaments homéopathiques en alternance trois fois par jour.
Drosera 5 Ch, pour calmer les toux violente
Les quintes de toux violentes qui font suffoquer, peuvent être atténuées en ayant recours à Drosera 5 Ch, à hauteur de deux granules trois fois par jour.
Carbo vegetabilis 15 Ch, efficace contre la sensation d’ettouffement
Une dose de Carbo vegetabilis 15 Ch peut être administrée pour stopper la sensation d’étouffement.