Parmi les causes les plus courantes, on recense les traumatismes mais également des facteurs métaboliques et héréditaires. Le patient ressent de fortes douleurs et peut développer un œdème. La prise d’antalgiques permet de soulager la douleur, mais une chirurgie est parfois nécessaire si on veut endiguer le problème.
Causes
Les microtraumatismes isolés et cumulatifs sont responsables de la plupart des lésions du dôme ostéochondrale de l’astragale. Au nombre de ces traumatismes, on compte les fractures, les entorses graves et les luxations. La nécrose ischémique de l’os subchondral peut conduire à la séparation d’un fragment ostéochondral. Les facteurs environnementaux tels que l’abus d’alcool et l’utilisation de stéroïdes peuvent induire des lésions ostéochondrales du dôme Talien. Des facteurs héréditaires et endocriniens peuvent également jouer un rôle dans le développement de lésions en l’absence de traumatisme.
Symptômes
La pathologie est généralement asymptomatique sur une longue période, à moins que les lésions ne soient trop sévères. Après plusieurs mois, les personnes souffrant de lésions ostéochondrales du dôme Talien commencent à se plaindre de douleurs localisées au niveau de la cheville. Ils expérimentent également de l’inconfort.
La douleur associée à cette pathologie s’aggravent avec des activités telles que la course à pied, la marche et le saut. Les patients peuvent également se plaindre de symptômes mécaniques comme les bruits au niveau de l’articulation. L’examen physique du patient met en évidence un gonflement résultant d’une inflammation au niveau de l’articulation. La cheville peut se bloquer dans certaines positions et la mobilité du patient peut être réduite.
Diagnostic
Un examen clinique effectué par un physiothérapeute est indispensable pour diagnostiquer des lésions ostéochondrales du dôme Talien. Des examens tels que la radiographie par rayon X, l’imagerie par résonnance magnétique et le scanner sont requis pour confirmer le diagnostic posé par le praticien.
Traitement
Le traitement varie en fonction de la sévérité des lésions. L’incidence de fragments flottants peut indiquer des lésions sévères nécessitant une intervention chirurgicale. Le traitement des lésions moins sévères peut se faire avec des techniques non chirurgicales. Les techniques non chirurgicales impliquent une immobilisation de l’articulation. Le patient est mis au repos et ses déplacements sont limités au strict minimum. La période de repos sera suivie par une période de rééducation au cours de laquelle le patient sera soumis à des séries d’exercices physiques ayant pour but de rétablir la mobilité de l’articulation, ainsi que son renforcement.
Les antalgiques anti-inflammatoires tels que l’ibuprofène sont utiles pour réduire la douleur et l’enflure. L’intervention chirurgicale se fait à ciel ouvert. Dans certains cas, elle peut être assistée par une arthroscopie. Le chirurgien évacue les fragments trop petits et procède à la greffe des gros fragments. Des morceaux de fragments peuvent être prélevés en certains endroits et on réalise une autogreffe. Des micro-perforations peuvent être faites en vue d’induire le développement d’un cartilage cicatriciel.