Présent dans les fruits de mer, des champignons, des légumes et des fruits, l’iode est un oligo-élément essentiel pour le métabolisme des cellules et pour la santé de la thyroïde, une glande située à la base du cou. L’iode s’avère utile à la synthèse des hormones thyroïdiennes. Le manque d’iode dans l’organisme peut être source de troubles tels que le goître et l’hyperthyroïdie.
Sources alimentaires
Le sel iodé est la principale source alimentaire d’iode. Outre les algues marines, cet oligo-élément est présent dans les poissons, à savoir la morue, le bar, l’aiglefin, la perche. Les crustacés et les mollusques en sont également riches. On le trouve aussi dans les champignons, l’asperge, les carottes, l’orange, les radis rouges, le seigle, le soja, les haricots verts, les laitages, les fruits secs, le blé complet, les légumes verts, l’ail, l’ananas, l’oignon.
Rôles dans l’organisme
Les rôles de l’iode sont multiples dans l’organisme. Cet oligo-élément entre dans la composition de la glande thyroïdienne et la formation des hormones thyroïdiennes. Il est essentiel à la production de ces hormones qui jouent un rôle important dans la régulation du métabolisme cellulaire. Il intervient dans le métabolisme des glucides, des lipides et des protéines. Il est contribue à l’activité sécrétrice des sucs digestifs.
L’iode participe à la croissance des tissus, des organes et des cellules. Il favorise la croissance et la maturation du squelette ainsi que le développement et le fonctionnement des muscles. Au niveau du système tégumentaire, l’iode fortifie les cheveux, les ongles et la peau. L’iode favorise le fonctionnement normal du cœur tout en contribuant à la régulation du rythme cardiaque.
Aussi, l’iode agit au niveau du système nerveux. Par ailleurs, au stade fœtal et à la puberté, il intervient dans la formation du système nerveux. Il accroît les facultés mentales et la fertilité. L’iode stimule la lactation chez les femmes qui allaitent.
Carence en iode
Lorsque l’alimentation ne parvient pas à couvrir les besoins de l’organisme en iode, de nombreux troubles peuvent survenir. Le manque d’iode peut entraîner le goitre ou l’hypothyroïdie. Le goitre qui se développe à la base du cou est une augmentation du volume de la glande thyroïde. Quant à l’hypothyroïdie, elle est caractérisée par une sécrétion insuffisante d’hormones par la glande thyroïdienne. Cette pathologie endocrinienne se manifeste par une prise de poids, un ralentissement du rythme cardiaque, une déprime, une fatigue, une peau sèche.
Chez les femmes enceintes, une carence en iode peut provoquer un mauvais développement du système nerveux central du fœtus. Durant la grossesse, un apport insuffisant en iode peut être à l’origine d’un retard mental chez le nourrisson. Le manque d’iode peut provoquer des handicaps dans l’apprentissage, chez les enfants.