Dans l’organisme humain, le vanadium est un oligo-élément stocké dans les tissus adipeux. Une proportion d’environ 10 % de la quantité apportée par le biais du vin, de la bière et de divers aliments subie une absorption intestinale. une grande partie est éliminée dans les urines et les fèces.
Sources alimentaires de vanadium
On trouve le vanadium dans divers aliments :
- les herbes comme le persil, l’aneth, l’épinard ;
- les huiles végétales (d’olive, de soya, de maïs, de carthame et de tournesol),
- les céréales comme l’avoine, le riz et le blé ;
- les champignons
- les fruits de mer comme les huîtres,
- les poissons gras comme le hareng et le thon ;
- et les viandes.
Rôles biologiques
Régulateur enzymatique, le vanadium participe au transport du potassium, du sodium et du calcium puis renforce l’effet des minéraux dans les dents, le cartilage et les os. Il aide à maintenir un bon niveau de sucre dans le sang, contribue à la prévention des crises cardiaques et à la réduction du mauvais cholestérol dans les vaisseaux sanguins. Il est impliqué dans la croissance des globules rouges et contribue au métabolisme du fer.
Effets néfastes sur la santé
Un déficit ou un excès de vanadium provoque des effets indésirables sur la santé. En plus de l’infertilité et des désordres osseux, le manque de vanadium dans l’organisme peut être une cause de maladies rénales ou cardiovasculaires. Se traduisant parfois par de la diarrhée, l’excès de vanadium peut engendrer de l’anorexie, un retard de croissance ou une maladie manioco-depressive.
Risques liés aux compléments alimentaires en vanadium
Le vanadium peut interagir avec certains médicaments ; il importe donc de ne pas en prendre même dans le cadre d’une supplémentation sans avis du médecin traitant lorsqu’on suit un traitement médicamenteux.
Par ailleurs, il faut éviter d’en abuser afin d’éviter le surdosage. Le dosage recommandé est compris entre 200 et 1000 mcg.