L’adolescent s’isole et n’exprime plus aussi souvent ses besoins et ses désirs, comme il le faisait auparavant. Les manifestations peuvent être légion.
Les signes d’un repli sur soi-même
L’adolescent qui s’isole n’éprouve pas le désir de sortir ; il s’enferme et conserve pour lui ses émotions, ses jugements. Seul dans son coin au cours de la journée, il n’interagit plus avec ses camarades ou les membres de sa famille. Il préfère être seul et ne participe plus aux activités sociales qui l’intéressaient auparavant.
Il évite les interactions sociales et ses relations avec autrui, sont restreintes. Il a tendance à se séparer du reste de son environnement, avec le désir de ne plus sortir de sa zone de confort. Il s’enferme sur lui-même. Il se mure dans le silence et refuse de communiquer.
Pourquoi l’adolescent se replie sur lui-même ?
Généralement, l’adolescent se replie sur lui-même parce qu’il se sent incompris, mal jugé ou persécuté par les parents ou les adultes. Il limite ses interactions pour ne pas être à nouveau blessé moralement ou incompris par les membres de son environnement immédiat. Il dresse un mur pour se protéger d’un environnement qui ne le comprend pas et décide ne pas interagir avec les membres.
Lorsque les questions sont constamment adressées à l’adolescent et ont l’aspect d’une inquisition visant à connaitre les détails de sa vie, le jeune se replie sur lui-même et refuse de communiquer. Naissent alors la méfiance et la peur qui favorisent également le retrait social.
Que faire quand l’adolescent se replie lui-même ?
Il est important de ne pas laisser l’adolescent se renfermer sur lui-même ou s’installer dans l’isolement. Pour ce faire, la communication doit être maintenue avec l’adolescent.
Ce cadre d’échange doit lui permettre de se sentir aimé et valorisé dans son environnement. Il doit se sentir compris et soutenu au cours de cette phase de
transition de l’enfance vers l’âge adulte.
Il convient de consulter un psychologue ou un psychiatre, lorsque le repli sur soi est associé à une irritabilité ou un changement significatif de l’humeur.
16 avril 2018, 16:40, par nadia
J’ai une adolescente de 13 ans. Elle est enfant unique. Par contre, il a trois ans nous avons emménager avec mon conjoint et ses deux enfants, dans une nouvelle maison. C’est à partir de ce moment là que j’ai sentie ma fille devenir intravertie. Elle a tenter de se faire des amis dans le quartier mais aussitôt qu’il a eu des disputes entre eux, elle a couper les ponts. J’ai cru que l’arrivé au secondaire serait l’occasion de rechercher les relations sociales. Elle possède deux bonnes amies à l’école. Par contre, aussitôt la classe fini elle ne cherche pas les contacts avec eux. Elle arrive à la maison et s’isole dans sa chambre : elle dessine (talent innée) et écoute de la musique. Aussi, la fin de semaine c’est la même chose qui se produit. Elle refuse toutes activités qui la fait quitter le confort de sa chambre et elle n’invite personne malgré mes encouragements. Lorsque je l’a questionne, elle me rassure en me disant qu’elle se sent bien, qu’elle n’éprouve pas le besoin de plus dans sa vie. Sincèrement, je ne crois pas qu’elle soit dépressive. Ce qui m’inquiète c’est l’impact que cela aura dans sa vie d’avoir peu de contact sociale comme cela.