Un adolescent violent peut manifester un comportement agressif seul ou en groupe, en famille, à l’école ou dans la rue. La violence chez l’adolescent s’observe indépendamment de l’aisance matérielle : un ado pauvre peut être aussi violent qu’un ado riche ou de classe moyenne.
Manifestations
Les actes de violence physique peuvent inclure les bagarres, les coups de poing ou de pieds, les gifles, les étranglements, les sévices corporels. En plus de cette violence contre les personnes, l’adolescent peut manifester en bande ou de façon solitaire, une violence contre les biens : vandalisme, la dégradation des biens privés ou publics. Il peut également attaquer son propre corps à travers des scarifications.
La violence psychologique est caractérisée par les intimidations, les menaces (de blessure ou de meurtre), les injures, les critiques. La violence verbale est dominée par des mots méchants, des propos dénigrants ou dévalorisants. .
Causes
Les comportements violents peuvent être liés à une estime de soi très basse ou très élevée. Les enfants victimes de maltraitance, de sévices physiques ou sexuels dans un environnement marqué par la violence domestique ou conjugale, ont tendance à reproduire cette violence lors des interactions sociales au cours de l’adolescence.
Cette violence peut être exacerbée par des facteurs sociaux ou environnementaux, notamment, l’appartenance à un gang, l’influence négative des pairs ou des médias, l’acceptation de la violence comme mode de résolution des conflits et l’influence des jeux axés sur la violence.
Comment réagir ?
Les injures, les cris et le fait de frapper un adolescent violent sont des attitudes à éviter. Il est important d’élucider les facteurs qui exacerbent cette violence en sachant qu’il s’agit d’un comportement appris. Pour ce faire, il convient de désapprendre cette violence et de la remplacer par des comportements socialement acceptables en séparant l’adolescent de tout environnement violent.
Les parents doivent donner l’exemple en évitant de perpétrer des actes violents. Ils doivent éloigner l’adolescent des influences négatives et le féliciter lorsqu’il manifeste un bon comportement (non-violent). Lorsque cette violence est associée à une rupture de communication, à des troubles alimentaires ou à des pleurs répétés, il est conseillé de consulter un professionnel de la santé mentale.