Cette réaction affective plus ou violente peut être contrôlée, voire canalisée à travers une meilleure gestion des émotions.
Manifestations
La colère chez l’adolescent se manifeste par diverses réactions. Il hurle, profère des menaces, fronce les sourcils, ferme partiellement ses yeux. Les éclats de voix, un ton élevé, une accélération du débit verbal, les poings fermés sont autant de manifestations. Les adolescents expriment également leur colère à travers des réactions telles que l’insolence, le refus de participer à des activités ou de répondre à une consigne et le recours à des propos blessants.
Facteurs déclenchants
Certains facteurs favorisent l’expression de la colère, ce sont notamment, les attentes insatisfaites, la non-satisfaction des désirs. Un adolescent colérique tolère difficilement les frustrations ou les petits tracas de la vie. Ainsi, l’intolérance à la frustration peut également précipiter la manifestation des accès de colère. Dans bien des cas, la colère apparaît quand un évènement vient contrarier l’attente un désir. Les difficultés de comportement ou d’ordre émotionnel peuvent également déclencher des crises de colère.
Une rumination mentale prolongée et les réactions d’agressivité et d’hostilité refoulées, sont susceptibles de laisser éclater des crises de colère. Aussi, une colère réprimée ou étouffée peut, du jour au lendemain, surgir de façon disproportionnée.
La gestion de la colère
Il est possible contrôler ou de modifier l’intensité de la colère en apprenant à tolérer les frustrations, à gérer au mieux et à retrouver le contrôle son émotion. Il est important d’apprendre à communiquer ses sentiments et à exprimer ses émotions de façon saine en évitant toute expression agressive de la colère.
Les adolescents peuvent également apprendre à réduire les crises de colères à travers la relaxation, des exercices de respiration profonde. Aussi, la pratique d’activités physiques permet de réguler l’humeur et de contrôler les émotions. L’aide d’un thérapeute est également utile lorsque la colère devient chronique ou le moyen d’expression privilégiée de l’adolescent.