L’amibiase sévit dans les milieux tropicaux plus particulièrement en Amérique latine et en Afrique. Son traitement se fait avec succès au moyen d’antiparasitaires et d’antibiotiques, mais la prévention reste le moyen le plus sûr pour combattre l’amibiase.
Manifestation et symptômes
L’amibiase débute de manière générale par des troubles gastro-intestinaux (une perte de l’appétit, une diarrhée, des vomissements, des douleurs abdominales), une asthénie et une fièvre notable. Hormis ces atteintes digestives, le parasite peut également infecter d’autres organes tels le foie (hépatite), le poumon et le cerveau. Mais de façon générale, la dysenterie est le signe clinique qui révèle l’existence d’une amibiase. Dans certains cas, la dysenterie se manifeste quelques jours après la contamination et s’accompagne de signes comme les épreintes et les faux besoins.
Transmission et diagnostic
La détection d’Entamoeba histolytica, l’agent responsable de l’amibiase peut se faire par différents examens. En règle générale, c’est un examen parasitologique des selles qui permet aux biologistes de confirmer l’existence de cette pathologie. En outre, certains chercheurs ont développé différentes techniques d’enrichissement ou de séparation pour isoler les kystes contenus dans les matières fécales.
Ces kystes peuvent également être repérés par un examen au microscope. D’autres techniciens ont mis au point un kit qui permet de détecter la présence de protéines ou l’ADN d’amibes dans les selles. Mais le coût de ces tests est très élevé. Enfin, la détection d’anticorps par un test sérologique permet de diagnostiquer l’amibiase.
L’amibiase est transmise à l’homme lors de la consommation d’eau ou de nourriture contaminées par la matière fécale. Mais, elle peut également se transmettre par contact direct avec les mains ou les objets souillés et même par voie sexuelle.
Prévention et traitement
La prévention reste le meilleur moyen dans le traitement des maladies infectieuses. A l’heure actuelle, Il n’existe aucun vaccin comme l’amibiase. L’observation des règles d’hygiène reste et demeure la principale mesure préventive. Tout d’abord, il faut des installations sanitaires comme les égouts pour l’évacuation des eaux usées, la construction de fosses sceptiques pour éviter toute contamination par la matière fécale d’origine humaine.
Dans les zones où il n’y a pas d’eau potable, il est recommandé de faire bouillir ou filtrer toute eau avant sa consommation. Pour éviter la diffusion de l’amibiase dans l’entourage, il faut se laver les mains au savon et à l’eau après avoir utilisé les toilettes. Qui plus est, Il faut surtout éviter de partager les serviettes et les éponges de bain.
En cas de contamination, le traitement consiste en l’administration d’un antiparasitaire : le métronidazole. Lorsqu’on a affaire à une dysenterie amibienne aigüe, on associera ce traitement à une antibiothérapie.
4 juin 2015, 09:21, par sekou condè
qu’est ce que les agent causal de l’amibiase
4 juin 2015, 11:40, par Eymard
@Sekou Condè,
L’association de deux bactéries, Entamoeba histolytica et Bacillus Subtilis, provoque une infection amibienne qui aboutit à l’amibiase. Cette information est disponible dans le premier paragraphe de l’article.