La papillonite touche toute personne en contact avec les poils urticants du papillon de cendre. Le traitement de cette pathologie repose sur le soulagement des symptômes.
Causes
Cette dermite de contact est déclenchée lorsque les poils urticants des femelles du genre Hylesia entrent en contact avec le derme de l’homme. Ces poils urticants sont recouverts d’une substance toxique, qui déclenche des prurits. Ils sont la première cause de la pathologie.
Mais, il existe également d’autres facteurs déclenchant comme la libération d’histamine ou des substances activant le système des kinines ou encore des molécules non encore identifiées, qui activent le processus de la dermatose.
Symptômes
Les symptômes de la papillonite débutent quelques dizaines de minutes après un contact entre les poils urticants du papillon et la peau de l’homme. Ils peuvent durer, le plus souvent, de plusieurs heures à deux semaines. Le poil urticant implanté dans le derme ou dans l’œil de l’homme ou encore ingéré dans l’organisme libère une toxine qui déclenche des réactions de type allergique. C’est une dermatite de contact aigue provoquée par la libération d’histamine, qui induit l’activation du système des kinines.
L’intensité des symptômes est très variable d’un individu à un autre. Pour certaines personnes la papillonite débute par de légers prurits alors que pour d’autres les prurits sont très intenses. Ces prurits sont souvent responsables d’un manque de sommeil. Les démangeaisons accompagnées de sueur sont des facteurs aggravant des symptômes.
Bien que désagréables, ces symptômes ne présentent aucun danger. Cette dermatose, due à une rencontre directe entre l’organisme de l’homme et les poils urticants de femelle du papillon de cendre, peut déclencher des signes clinques comme des atteintes oculaires ou respiratoires, souvent de façon rare, des réactions systémiques, cardiaques ou neurologiques.
La papillonite peut également être accompagnée de réactions allergiques minimes ou sévères. Elle peut provoquer une sensibilité de la peau ou des hémorragies induites par inactivation du facteur XIII de la coagulation. Il n’y a pas d’immunité car une personne victime de papillonite peut en subir de nouveau les conséquences.
Traitement
Le traitement de la papillonite est symptomatique et d’efficacité modeste. Le traitement des prurits repose sur l’administration d’un antihistaminique par voie orale. Pour un traitement local, l’application d’un désinfectant cutané classique est préconisée sur les lésions. Les bains et douches semblent apaiser les prurits.
La prévention de l’infection des lésions repose sur une hygiène rigoureuse des zones grattées à l’eau et au savon. Normalement au bout de huit à dix jours, les symptômes disparaissent d’eux-même sans traitement. Dans les formes sévères comme les atteintes oculaires, un traitement antibiotique est administré.