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Vitiligo ou achromie : description, causes, traitements

Vitiligo ou achromie

Également dénommée Leucodermie ou Vitiligo, l’achromie est une maladie due à une absence de la coloration normale d’un organe ou de la peau. Cette maladie touche 1 à 2 millions de personnes dans le monde, sans distinction de sexe ou d’âge. Plusieurs traitements sont disponibles, mais ils présentent tous des imperfections et des effets secondaires considérables.

    L’Achromie se manifeste par l’apparition de taches blanches sur la peau. Ces taches sont dues à la perte ou la diminution des cellules productrices de mélanine, appelées mélanocytes.

    Description et manifestation

    Les taches, symptômes de la maladie peuvent apparaître sur de nombreuses parties du corps dont le visage, les mains et les pieds. L’achromie ou vitiligo se présente sous deux formes, à savoir la forme généralisée, qui est la plus souvent observée (90 % des cas) et la forme segmentaire, que l’on retrouve beaucoup plus chez les enfants. L’achromie n’est pas douloureuse, mais pose dans certains cas des problèmes d’ordre psychologiques du fait de la déformation ou des marques qu’elle laisse sur visage et sur le corps.

    Causes

    Les causes de l’achromie demeurent encore inconnues. Cependant des études concluent qu’elles pourraient être soit génétiques, soit environnementales ou même psychologiques.

    S’agissant du premier cas, il convient de noter que l’achromie n’est pas une maladie infectieuse, mais une pathologie héréditaire due à une mutation des gènes NALP1. Cette situation représente 30% des cas.

    A côté des causes génétiques, il y a aussi les causes environnementales liées à une forte accumulation des radicaux libres nuisibles aux mélanocytes. Enfin, l’accumulation de neuromédiateurs ou leur libération massive au cours d’un stress psychoaffectif, d’une grave blessure ou d’une sévère maladie peuvent être un facteur déclencheur.

    Traitements disponibles

    Plusieurs types de traitements de l’achromie sont disponibles, mais sont tous imparfaits avec des pourcentages de réussites très faibles et des effets secondaires considérables. Ces différents traitements tiennent compte à la fois des causes et de la gravité de l’affection.

    La psychothérapie ou psychanalyse est recommandée pour les cas d’achromie dus à un choc émotionnel ou de stress psychoaffectif. Pour les cas d’achromie généralisée, une irradiation aux ultraviolets B est fortement recommandée. Par ailleurs les corticostéroïdes en pommade ou en crèmes sont conseillés. Ce traitement à l’avantage d’être rapide et efficace mais présente des résultats en dent de scie.

    Un traitement chirurgical peut être utilisé en cas d’inefficacité du traitement médicamenteux. Ce traitement consiste à transplanter des mélanocytes. Il n’est, toutefois, envisageable que chez les patients, dont l’achromie enregistre une stabilité clinique sur une période d’un an minimum, afin d’éviter la récidive.

    Cette transplantation peut se faire soit par une greffe de peau ultra mince, prélevée sur une surface similaire à la partie à traiter ou sur une partie non affectée du corps du patient. Il peut également s’agir d’une micro-greffe, avec des risques de cicatrices ou d’une culture de mélanocytes prélevés antérieurement sur la peau, puis cultivés dans un laboratoire. Cette dernière technique est cependant peu utilisée dans la pratique à cause de son coût très élevé et de sa délicatesse.

    Directeur de publication: Julien Eymard A, email:contact@saintesante.com

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