Cette pathologie peut survenir de façon sporadique ou dans un contexte familial avec plusieurs signes cliniques, notamment la dyspnée d’effort, l’essoufflement, des douleurs thoraciques. Une prise en médicale permet de réduire ces symptômes et d’améliorer la qualité de vie des patients.
Les symptômes
Les signes cliniques de l’hypertension artérielle pulmonaire, sont marqués par la dyspnée d’effort, avec notamment des difficultés respiratoires. Ces signes incluent également un essoufflement au cours des activités quotidiennes ou lors de la montée des escaliers, des étourdissements ou un évanouissement. Les battements du cœur, sont plus rapides.
La fatigue et une douleur au niveau de la poitrine, sont également présentes. L’asthénie ou la fatigue après une activité physique, sont observables. Les manifestations liées à l’hypertension artérielle pulmonaire sont, entre autres, un œdème des membres inférieurs avec une enflure des chevilles, des pieds et des jambes, une cyanose avec les lèvres ou les doigts bleus.
Les causes
Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de l’hypertension artérielle pulmonaire. Il s’agit, notamment des anomalies ou des pathologies cardiaques telles que les cardiopathies congénitales ou acquises, la cardiomyopathie, la valvulopathie mitrale. Une augmentation de la pression au niveau des artères pulmonaires, peut être également liée à des pathologies pulmonaires, à savoir la broncho-pneumopathie chronique obstructive, la fibrose pulmonaire, l’emphysème pulmonaire.
L’apnée du sommeil, une infection par le VIH, la présence de caillots sanguins dans les poumons, peuvent aussi provoquer une hypertension artérielle pulmonaire. Cette pathologie peut résulter d’une consommation abusive de la cocaïne, d’alcool ou des médicaments anorexigènes tels que les dérivés de l’amphétamine.
Dans bien des cas, les causes de l’hypertension artérielle pulmonaire, peuvent être indéterminées. Ainsi, cette pathologie peut survenir de façon isolée, il s’agit alors d’une hypertension artérielle pulmonaire dite idiopathique.
Le diagnostic
Plusieurs examens permettent d’établir le diagnostic de l’hypertension artérielle pulmonaire. En facilitant l’évaluation du volume de sang pompé par le cœur ainsi que la mesure précise de la tension au niveau des artères, l’échographie cardiaque transthoracique est couramment utilisée. Le cathétérisme cardiaque droit est un examen effectué en vue de confirmer le diagnostic suspecté après la réalisation de l’échographie cardiaque transthoracique. La taille des vaisseaux au niveau des poumons est mieux examinée par le biais de la radiographie thoracique.
Le traitement
Le traitement permet d’éviter les complications et de freiner l’évolution de la pathologie. Cette prise en charge cible la cause sous-jacente lorsqu’elle existe et peut être traitée, tout en contribuant à une amélioration symptomatique. Le traitement adéquat peut être médicamenteux. Dans ce cas, les anticoagulants, les diurétiques, les digitaliques et l’époprosténol en infusion intraveineuse continue, sont préconisés dans le cadre de la prise en charge thérapeutique.
La présence des caillots sanguins au niveau de l’artère pulmonaire peut nécessiter une intervention chirurgicale en vue de les enlever et de faciliter la circulation sanguine et la fonction pulmonaire. Une autre thérapie chirurgicale, notamment la transplantation pulmonaire, est également envisagée en présence d’une hypertension artérielle pulmonaire à un stade avancé qui ne répond à aucun traitement médical.