Causes
Elle est déclenchée par une cause extérieure ou survient brutalement à la suite d’un événement vécu par le sujet comme étant un traumatisme psychique ou un choc psychique. L’évènement déclencheur peut être une maladie grave, la perte d’un être cher (un parent ou un membre de la famille), le suicide soudain d’un ami, un divorce ou une rupture amoureuse, un accident, la perte des biens matériels, une catastrophe naturelle, des problèmes financiers, le chômage ou un échec professionnel. Le sujet réagit donc à des évènements douloureux, affligeants, pénibles ou à des changements soudains qui surgissent dans son environnement. Aussi, une accumulation de tension psychique, une pression psychique excessive ou un trop-plein d’émotion, peut également provoquer une dépression réactionnelle.
Manifestations
Les symptômes de la dépression réactionnelle varient d’un individu à un autre et dépendent également de l’évènement à l’origine de ce trouble émotionnel. Ils sont dominés par une tristesse intense, une morosité, un ralentissement psychique, le découragement, la lassitude et une modification du comportement. Des changements interviennent également au niveau des habitudes, avec notamment, des troubles du sommeil. Le sujet n’éprouve aucun plaisir à l’égard des activités normales, compte tenu de la perte d’intérêts, d’énergie et de motivation. Il est affecté par des troubles de la mémoire, une fatigue profonde et permanente. Des pleurs excessifs, des difficultés d’attention et de concentration, le repli sur soi et des idées pessimistes, voire suicidaires, sont également des symptômes liés au syndrome dépressif réactionnel.
Quand consulter un médecin ?
Quand les symptômes s’aggravent ou perdurent, il vaut mieux consulter un médecin psychiatre ou un psychologue. Ces professionnels de la santé doivent être également sollicités lorsque le syndrome dépressif réactionnel provoque une souffrance cliniquement significative qui perturbe la qualité de vie du sujet ou provoque un retentissement majeur sur le fonctionnement social.
Traitements homéopathiques du syndrome dépressif réactionnel
Lorsque la dépression réactionnelle survient à la suite d’un deuil ou d’une déception amoureuse et est particulièrement dominée par une humeur changeante, Ignatia amara en dilution 9 CH, est bien indiqué. La posologie va consister à absorber, 3 granules, trois fois par jour. Ce remède est également efficace en présence des troubles du sommeil.
En présence d’une dépression réactionnelle marquée par une indifférence à l’égard de tout, une fatigue intense, phosphoricum acidum 15 CH, peut être préconisé, à raison de 5 granules, une à deux fois par jour.
Natrum muriaticum 9 CH est conseillé lorsque le syndrome dépressif réactionnel survient à la suite d’une déception amoureuse, à hauteur de trois granules, trois fois par jour. Cette souche homéopathique est active chez le sujet qui manque de goût pour le travail, se sent très fatigué, recherche la solitude ou préfère etre seul et est particulièrement triste. Les sujets envahis par des idées suicidaires peuvent avoir recours à Aurum metallicum 9 CH, à raison de 3 granules, trois fois par jour.