L’incorporation de ces gaz alimentaires dans les emballages présente divers avantages liés aux effets spécifiques de ces divers additifs gazeux.
Avantages liés à l’utilisation des gaz d’emballages
Les aliments ne sont pas indéfiniment frais. Avec le temps, ils se détériorent ou pourrissent. Pour freiner ce processus de détérioration et préserver la fraicheur des aliments comestibles, aussi longtemps que possible, un gaz alimentaire est introduit dans l’emballage avant de le sceller. Ces gaz d’emballage sont insérés dans le but d’accroitre la durée de conservation des aliments crus et transformés, pour empêcher la coloration du produit alimentaire et réduire le brunissement par oxydation enzymatique. Ainsi, ils empêchent la décoloration des denrées alimentaires.
Dans les différents types de conditionnements destinés aux aliments (les récipients en plastique ou en carton, les sacs, les boites, les bouteilles, les bidons, etc.), il entoure les aliments emballés (les viandes, les légumes, les fruits, les produits de la boulangerie, de la charcuterie, les légumes prêts pour l’emploi). Ils empêchent ou ralentissent la prolifération des bactéries, des levures et des moisissures qui détériorent les aliments. Ils bloquent le développement des micro-organismes pathogènes [3]. Le choix du gaz d’emballage assure une protection optimale du produit alimentaire.
Effets des gaz d’emballage
Les gaz d’emballage sont couramment utilisés dans divers paquets scellés pour la conservation des denrées alimentaires. Chaque gaz d’emballage déploie des actions spécifiques qui contribuent à une meilleure protection des aliments. Inerte et inodore, l’azote protège contre l’oxydation tout en éliminant les particules d’humidité.
En se substituant à l’oxygène, ce gaz alimentaire limite la prolifération des bactéries aérobies. Caractérisé par des propriétés fongistatiques et bactériostatiques, le dioxyde de carbone réduit la vitesse de prolifération des bactéries et des moisissures.
L’oxygène est un autre gaz d’emballage qui empêche la multiplication d’autres micro-organismes pathogènes, notamment les germes strictement anaérobies.