Être sage et/ou enthousiaste face à la nourriture n’est pas l’apanage chez tous enfants. On en trouve plusieurs qui se montrent difficiles. Pour les aider, il importe de comprendre pourquoi ils agissent ainsi.
Comment l’enfant se montre difficile à l’égard de la nourriture ?
Un enfant difficile à l’égard de la nourriture consomme de petites portions, refuse de manger un certain nombre d’aliments, mange très peu ou joue avec sa nourriture. Il essaye d’éviter certains aliments ou favorise un nombre restreint d’aliments. Il est réticent lorsqu’il s’agit d’essayer de nouveaux aliments. Calme devant la nourriture, l’enfant ne mange pas ou exprime verbalement, parfois avec des gestes, des grimaces, son dégoût pour un aliment. Il garde la nourriture dans sa bouche et ne l’avale pas. Il a de fortes préférences pour certains aliments et une aversion marquée pour d’autres. Ces caprices peuvent être passagers ou entraîner un risque de carence nutritionnelle.
Pourquoi l’enfant se montre difficile à l’égard de la nourriture ?
Des enfants traversent des phases au cours desquelles, du jour au lendemain, ils ont une préférence pour un ou deux aliments. Il est courant de constater des périodes au cours desquelles les enfants de 2 à 10 ans affectionnent particulièrement un aliment et éprouvent un dégoût pour les autres. Ces périodes peuvent coïncider avec la phase d’opposition ou du « non » chez l’enfant. Ces comportements alimentaires sont passagers et s’atténuent avec le temps lorsque les enfants traversent une étape normale du développement du goût.
D’autres enfants se montrent difficiles à l’égard de la nourriture pour attirer l’attention des parents. Ces caprices alimentaires peuvent être des indices d’un dysfonctionnement familial, d’une habitude nutritionnelle non développée.
Des suggestions pour aider l’enfant à mieux manger
Forcer l’enfant, négocier avec lui et insister pour qu’il mange, ne sont pas des attitudes qu’il faut privilégier. Aussi, les parents doivent ignorer les réactions que l’enfant manifeste face à un aliment qu’il n’aime pas. Par contre, ils doivent l’encourager à manger. Pour ce faire, le climat du repas doit être agréable, joyeux et détendu en vue de prédisposer l’enfant à des bonnes habitudes alimentaires. Les distractions doivent être évitées ainsi que l’instauration des collations une ou deux heures avant le repas. Les nouveaux repas doivent être présentés à l’enfant graduellement et régulièrement [3], [4]
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