Plusieurs attitudes parentales favorisent le phénomène de l’enfant tyran. Des parents trop protecteurs qui n’ont pas appris au gamin l’acceptation de la frustration et qui répondent sans délai aux demandes de ce dernier. Des adultes qui refusent de faire respecter leur autorité et qui capitulent en introduisant des défaillantes dans la relation parent-enfant. Ils manifestent un amour permissif qui ne pose pas de limite au sentiment de toute-puissance de l’enfant.
Portrait de l’enfant tyran
Chez l’enfant tyran, on constate des attitudes dominatrices, des refus d’obéissance, avec des exigences qui s’inscrivent, de façon répétitive, dans tous les domaines de la vie. Agressif, il impose sa volonté de manière systématique dans une atmosphère de toute-puissance, en dictant sa loi lorsqu’il s’agit de ses propres activités ou celles de la famille. Il a des exigences incessantes et ne supporte aucune contrainte. Il a des rapports conflictuels avec son entourage. Seule la quête ou la satisfaction de son plaisir qui ne peut être différé, prime chez lui. Il n’éprouve aucun respect pour les autres.
Comment aider l’enfant tyran ?
L’éducation de l’enfant tyran doit viser l’établissement de l’autorité parentale. Les adultes doivent poser des limites à son sentiment de toute-puissance. Grâce à ces limites, leur progéniture sera progressivement confrontée à la réalité et aura un meilleur apprentissage de la vie sociale à travers des règles qui lui permettent de fournir des efforts, de rendre service aux autres et d’apprendre la notion d’attente ou de patience. En lui imposant des contraintes avec des touches de frustrations, l’amour parental devient structurant et bénéfique pour l’enfant qui apprend à contenir ses impulsions et à se soumettre aux principes de la réalité.