Les zones affectées par la dyshidrose, laissent apparaître des petites boursoufflures qui grandissent, des rougeurs, puis une éruption de vésicules qui, semblables à des cloques, peuvent être remplies d’un liquide. Ce liquide peut favoriser la formation de croûtes. Ces vésicules peuvent être prurigineuses (elles démangent), douloureuses ou asymptomatiques. Ces démangeaisons peuvent être plus ou moins fortes. Ces vésicules peuvent également rester isolées ou s’unir pour former des bulles, puis laisser place à de vastes érosions invalidantes susceptibles de se dessécher, de se rompre, de provoquer un suintement ou de saigner et alors de se surinfecter. Lorsque les vésicules ne se rompent pas et sèchent, elles favorisent une desquamation.
Les causes de la dyshidrose sont mal connues. Mais, des liens avec de nombreux facteurs semblent favoriser son apparition. La chaleur (avec notamment une exposition au soleil) et l’humidité sont mises en cause. Ainsi, les milieux humides, la transpiration excessive, une peau de mains et une peau des pieds trop humides et le fait d’avoir souvent les mains en contact avec l’eau, d’être en contact avec les produits irritants, favoriseraient le développement de la dyshidrose. Cette affection cutanée peut être liée à une allergie aux métaux (chrome, cobalt, nickel), à des infections mycosiques, à un terrain allergique (eczéma, rhinite allergique, asthme). Une exposition à un stress trop important, un état anxieux, les traumatismes affectifs et un choc émotionnel, peuvent également provoquer une poussée de dyshidrose.
Traitements homéopathiques de la dyshidrose
L’homéopathie est bien appropriée pour soulager les différentes affections de la peau, en l’occurrence, la dyshidrose. Le traitement de cette affection requiert la prescription de plusieurs remèdes bien spécifique au nombre desquels, figure Anagallis arvensis 5CH. Ce médicament est habituellement utilisé en présence d’une dyshidrose localisée au niveau des mains et des pieds, avec notamment des prurits violents et l’éruption des vésicules. La posologie est de deux granules, deux fois par jour.
Lorsque les vésicules de la zone affectée, sont épaisses et jaunâtres ou contiennent un sérum visqueux blanchâtre, Mezereum 5 CH est bien indiqué, à raison de 5 granules, une fois par jour.
Pour traiter les petites vésicules contenant un sérum transparent, il convient d’absorber 3 granules de Rhus toxicodendron en dilution 5 CH, à raison de 3 granules trois fois par jour.
Contre les dyshidroses palmaires ou plantaires, Natrum sulfuricum est prescrit lorsque la peau présente des squames larges qui se détachent en lambeaux. Dans ce cas, il est recommandé d’utiliser la dilution 15 CH, à raison d’une dose par semaine.
Quand consulter un médecin pour une dyshidrose ?
En présence des cas de récidive ou d’une dyshidrose bulleuse importante, il est recommandé de consulter un médecin. Les complications de la dyshidrose avec les vésicules infectées et remplies de pus, requièrent, également, une consultation médicale.