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Soigner la dysménorrhée par l’homéopathie

Dysménorrhée et homéopathie

La dysménorrhée est le terme médical utilisé pour désigner les règles douloureuses ou les douleurs lors des règles. Ce sont des sensations douloureuses rythmées par les menstruations. La dysménorrhée survient juste avant le début des règles et peut durer, dans bien des cas, 48 à 72 heures ou parfois continuer de se manifester après les menstruations. La dysménorrhée est dite primaire lorsqu’elle apparaît dès les premières règles chez les jeunes filles ou n’est pas provoquée par une maladie. On parle de dysménorrhée secondaire lorsqu’elle survient après une période au cours de laquelle les menstruations étaient normales. Elle est également appelée dysménorrhée organique lorsqu’elle est liée à une pathologie.

    La dysménorrhée est caractérisée par des douleurs ressenties sous forme de crampes musculaires au niveau du bas-ventre ou de la région pelvienne. D’intensité variable, ces douleurs peuvent être lancinantes et continues ou survenir sous forme de crampes intenses qui persistent pendant quelques jours. En plus des douleurs au niveau de l’abdomen, certaines femmes peuvent ressentir des maux de tête, des nausées, des sensations de malaise, des vertiges, des diarrhées, un état de faiblesse ou un état fiévreux.

    Au cours du cycle menstruel, l’utérus se contracte plus fortement et comprime temporairement les vaisseaux sanguins qui tapissent l’utérus. Ainsi, l’approvisionnement en sang, donc l’apport en oxygène, est réduit au niveau du ventre. Avec l’absence d’alimentation en oxygène, le tissu musculaire de l’utérus libère des produits chimiques qui déclenchent la douleur dans l’organisme.

    Cette douleur peut être, également, le résultat d’une production excessive de prostaglandines qui génèrent des phénomènes constrictifs douloureux. Les prostaglandines sont des substances secrétées par l’endomètre et qui provoquent les contractions utérines au cours des menstruations et de l’accouchement. La dysménorrhée secondaire peut être liée à un fibrome utérin, une endométriose, des pathologies inflammatoires pelviennes, une tumeur bénigne, la sténose cervicale, un kyste ovarien, une infection sexuellement transmissible.

    Traitements homéopathiques de la dysménorrhée

    Les médicaments homéopathiques permettent d’atténuer la douleur et de prévenir les crampes menstruelles. Lorsque les règles sont très douloureuses, avec des douleurs insupportables, irradiant vers les cuisses, Chamomilla vulgaris 5 CH est bien utile, à raison de 3 granules, trois fois par jour.

    Pour apaiser les règles douloureuses, marquées par un flux menstruel peu abondant, mais douloureux avec des crampes intolérables, Colocynthis 5 CH est préconisé, à raison de 5 granules, 3 à 5 fois par jour.

    Lorsque les règles douloureuses sont associées à des crampes menstruelles, des nausées, des vomissements, des sueurs et des malaises, Veratrum album 5 CH est administré, à raison de 3 granules, 3 fois par jour.

    Lilium tigrinum 5 CH déploie des effets bénéfiques qui permettent de soulager les crampes menstruelles, les douleurs qui irradient vers les cuisses et vers le bas du bassin. Pour ce faire, il est recommandé de prendre 5 granules, 3 à 5 fois au cours de la journée, en fonction de l’intensité des symptômes.

    Quand consulter un médecin homéopathe ?

    Des consultations médicales sont requises lorsque les douleurs sont très intenses et persistantes après les saignements ; ces sensations douloureuses peuvent être des symptômes liés à une pathologie telle que l’endométriose. En tout état de cause, les symptômes intenses, répétés et non soulagés par les traitements, doivent être des motifs de consultation. Aussi, il est important de consulter urgemment un gynécologue lorsque les règles douloureuses sont associées à une fièvre ou à des secrétions vaginales anormales.

    Directeur de publication: Julien Eymard A, email:contact@saintesante.com

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