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Histoire des greffes d’organes

Greffe d'organes

La greffe d’organes est un acte médical qui est envisagé dans le but de remplacer un organe malade ou en très mauvais état. Elle permet d’améliorer la qualité et l’espérance de vie des sujets pour lesquels la seule solution est le remplacement de l’organe défaillant par un organe sain, appelé greffon. Cette chirurgie du remplacement, est vitale pour des patients affectés par une insuffisance rénale terminale, certains cancers, une pathologie hépatique, une mucoviscidose, une malformation ou une maladie du cœur.

L’histoire de la médecine est parsemée de tentatives de greffe d’organe, qui n’ont pas été toujours évidentes. Des limites biologiques et des obstacles techniques ont entrainé des échecs ou des rejets d’organes. Avec le progrès de la chirurgie, de l’immunologie et d’autres spécialités médicales, il fallut attendre le début du XX siècle pour assister à la première greffe d’organe, couronnée d’un succès.

Histoire des greffes rénales

Au début du XXe siècle avec la découverte des groupes sanguins par Karl Landsteiner et la mise au point des techniques de sutures des vaisseaux sanguins par Alexis Carel, les expérimentations des greffes d’organes bénéficient des progrès de la médecine. En effet, les avancées en immunologie et en chirurgie vasculaire donnent un nouvel élan à la médecine des greffes d’organe et réduisent les obstacles techniques, les tentatives empiriques.

Les remplacements d’organe vont ainsi se développer avec la première greffe de la cornée en 1914 par Elschwig, à Prague de la République Tchèque. Le docteur Russe Voronoy parvient à réaliser en 1933 la première greffe rénale à partir d’un rein de cadavre. Le patient a survécu pendant 4 jours.

Après la seconde guerre, les tentatives de greffe d’organe, se multiplient. En 1951, à Chicago aux Etats-Unis, le docteur Richard Lawler effectue avec succès la greffe d’un rein de cadavre à une patiente, avec un temps de survie de 6 mois.

En 1952, une autre tentative est entreprise avec le rein d’un donneur vivant, par le Professeur J. Hamburger, à l’hôpital Necker de Paris. Le patient décède trois semaines après l’opération. Deux années plus tard (1954), l’équipe du docteur John Merill initie, à Boston, la première greffe rénale entre deux frères jumeaux monozygotes. Le patient survécut pendant plus de 6 mois.

Histoire de greffes d’autres organes

En 1963, le Professeur Thomas Starl effectue la première tentative de greffe de foie, à Denver (USA), le 11 mars chez un enfant de 3 ans avec un temps de survie de cinq heures. Il initia une deuxième tentative de greffe hépatique, le 5 mai, chez un patient de 48 ans qui décéda 22 jours après l’opération.

Au cours de la même année, le 11 juin, toujours aux Etats-Unis, le docteur James Hardy de l’université du Mississipi, réalise la première greffe pulmonaire chez un patient qui survécut pendant 19 jours.

A Minneapolis, aux États-Unis, les docteurs Richard Lillehi et William Kelly, effectuent la première greffe du pancréas en 1966. Cette greffe a été caractérisée par un échec immunologique.

La première greffe d’un cœur humain à un receveur humain, a été réalisée le 3 décembre 1967, au Cap, en Afrique du Sud, par le Professeur Christiaan Barnard (temps de survie : 18 jours). En France, le 27 novembre 1968, la greffe cardiaque réalisée par les Professeurs Edmond Henri et Raoul Monties, a été un succès avec un temps de survie de 19 ans.

Directeur de publication: Julien Eymard A, email:contact@saintesante.com

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