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Médicaments antidiabétiques

Antidiabétiques

Les antidiabétiques sont des médicaments indiqués dans le traitement du diabète sucré, avec comme action principale la réduction du taux de glycémie dans le sang. On en trouve une diversité dont l’utilisation dépend de plusieurs facteurs comme la nature du diabète et l'âge du patient. Les antidiabétiques existent en 2 grandes catégories. D’un côté, sont rangés les médicaments de l’insulinothérapie – c’est-à-dire des produits visant à apporter de l’insuline dans le sang – et de l’autre côté, les antidiabétiques oraux.

    On a recours à l’insulinothérapie dans le cadre du diabète de type 1, où la sécrétion physiologique de l’insuline est au point mort. Par contre, dans le diabète de type 2, la sécrétion d’insuline est une réalité sauf que celle-ci est en quantité insuffisante pour l’obtention d’un effet physiologique. Dans ce cas, l’administration d’antidiabétiques oraux est nécessaire pour augmenter la sécrétion de l’insuline.

    L’insulinothérapie

    L’insuline joue un rôle important dans la régulation des substrats énergétiques comme les acides gras, le glucose et les corps cétoniques. Il s’agit d’une hormone peptidique libérée par les cellules bêta situées au centre des ilots de Langerhans, des cellules endocrines du pancréas. Elle a un effet hypoglycémiant car elle permet d’abaisser le taux de glucose dans le sang.

    Ainsi, l’insulinothérapie n’est rien d’autre qu’un traitement qui vise à administrer de l’insuline, une démarche qui se fait en perfusion continue par voie intraveineuse ou par voie sous-cutanée à travers une pompe à insuline. Le traitement se réalise en outre en discontinu à partir d’une ou de plusieurs injections sous-cutanées. Le dosage et les délais d’administration de l’insuline dépendent de plusieurs éléments comme le poids, la taille et l’âge du sujet. Les insulines sont classées selon leur durée d’action. On distingue celles à action rapide, lente, semi-lente ou à la fois rapide et semi-lente.

    Au-delà du traitement du diabète, l’insuline est utilisée à d’autres fins, notamment dans un contexte de dopage dans le milieu du sport. On soupçonne ainsi les équipes espagnoles de football de s’être dopées avec cette substance pendant les années 1990 et à l’orée des années 2000. Ce type de dopage est très dangereux car il peut aboutir à une hypoglycémie aux conséquences sévères avec risque de mort.

    Les antidiabétiques oraux

    C’est exclusivement dans le diabète de type 2 – qui est non-insulino-dépendant – que les antidiabétiques oraux ou ADO sont utilisés. Il faut préciser qu’il arrive que ces médicaments soient prescrits en association avec de l’insuline. Parmi la multitude d’antidiabétiques oraux, il y en a 4 dont l’efficacité ne fait l’ombre d’un doute. Il s’agit des sulfonylurées, des glitazones, des biguanides et des inhibiteurs de l’apha-glucosidase.

    *Les sulfonylurées

    Les sulfonylurées sont des sulfamides hypoglycémiants dont l’action vise à accroitre la sécrétion de l’insuline à travers le pancréas. Ces produits interviennent pour combler les limites du régime alimentaire diabétique. Il existe une première génération de sulfonylurées composée des chlorpropamides, tolazamides et tolbutamides, et une deuxième génération comprenant entre autres les gliclazides et les glipizides.

    *Les glitazones

    Également appelés Thiazolidinediones, les glitazones permettent la réduction de la résistance tissulaire à l’insuline. C’est en troisième intention qu’on les utilise dans le traitement du diabète de type 2. La pioglitazone fait partie des glitazones les plus connus. On note des effets indésirables issus des médicaments de cette classe dont des œdèmes par rétention hydro-sodée, une prise de poids et l’insomnie.

    *Les biguanides

    Dérivé de la guanidine, le biguanide est une molécule dont l’efficacité est démontrée dans le traitement des diabètes de types 2. On les administre aussi dans le diabète de type 1 en association à l’insulinothérapie. Les biguanides permettent la réduction de la néoglucogenèse hépatique ainsi que la réduction de l’insulinorésistance constatée dans l’organisme.

    *Les inhibiteurs de l’alpha-glucosidase

    Les antidiabétiques oraux peuvent être fabriqués avec les inhibiteurs de l’alpha-glucosidase dont l’action est d’inhiber le dernier stade de la digestion des sucres. Ces substances ne pouvant être absorbées, elles poursuivent leur trajet dans l’intestin et passent par une fermentation colique bactérienne en acides gras volatils. Elles peuvent aussi être éliminées à travers les selles.

    La prise des inhibiteurs de l’alpha-glucosidase peut provoquer des effets secondaires comme des problèmes digestifs et des éruptions cutanées. Ces effets ont tendance à disparaitre au cours du traitement.

    Directeur de publication: Julien Eymard A, email:contact@saintesante.com

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