Encore appelé Amorphophallus konjac , le konjac est une plante très appréciée en Asie. En occident, on le consomme plus en complément alimentaire et pour son effet coupe-faim. Cette plante peut aussi être utilisée pour traiter et aider à prévenir plusieurs pathologies.
Composition
La principale substance active du konjac est le glucomannane. Le glucomannane est une fibre alimentaire soluble et visqueuse pouvant absorber cent fois son poids en eau. En plus de ralentir l’absorption des glucides par l’organisme, le glucomannane procure rapidement une sensation de satiété. Il appartient à la famille des polysaccharides. Les substances appartenant à cette famille ont un effet favorable sur la flore intestinale et aident à améliorer le transit.
Vertus
Du fait de sa richesse en fibres, le konjac est un excellent coupe-faim. De plus, il est très pauvre en calories. Ce qui fait de cette plante un excellent allié dans le cadre d’un régime minceur.
Par ailleurs, le konjac a un effet laxatif et sa consommation permet de réguler le transit intestinal et traiter certains troubles de la digestion (constipation, ballonnements, diarrhée).
Diverses études ont montré qu’il permet de faire baisser le taux de mauvais cholestérol.
En Asie, on l’utilise pour traiter le diabète et contre certains cancers. En outre, le konjac aide l’organisme à éliminer les toxines.
Les études ont montré que la consommation régulière de konjac associée à une alimentation équilibrée aiderait à réduire considérablement le risque d’apparition de pathologies cardiovasculaires.
Mode d’emploi
Ce sont les racines du konjac qui sont utilisées en phytothérapie. On les consomme sous forme de gélules, de nouilles et de vermicelles.
Dans le cadre d’un régime, prendre une à trois gélules de konjac accompagnées d’un grand verre d’eau, de préférence une trentaine de minutes avant les repas.
Quant aux nouilles et aux vermicelles, ils peuvent être intégrés directement dans de nombreux plats.
Cependant, du fait de l’absence de vitamines et de minéraux dans le konjac, sa consommation doit être associée à une alimentation équilibrée ainsi que la pratique d’une activité physique régulière afin d’éviter d’éventuelles carences.
Pour optimiser les effets du konjac, il est possible de l’associer avec d’autres plantes comme le ginseng, l’avoine et le psyllium.
Risque et mise en garde
Le konjac est contre-indiqué chez les personnes atteintes d’occlusion intestinale. Une consommation excessive de konjac peut provoquer des diarrhées ainsi que des ballonnements.
La consommation de cette plante peut ralentir l’absorption de certains médicaments. Il est recommandé d’espacer la prise de konjac et de médicaments de deux heures au moins. Néanmoins, il est préférable de demander l’avis d’un spécialiste avant de prendre du konjac.
Chez les personnes atteintes de diabète, la consommation de konjac doit se faire avec précaution du fait de son effet hypoglycémiant. Aussi, toujours consommer le konjac avec une grande quantité d’eau.