Nous souhaitons un prompt rétablissement à toutes les personnes souffrant de COVID-19 ou d’autres maladies.

Le contenu de notre site est fourni à titre informatif. Il ne peut pas servir de prescription, ni remplacer un avis médical.
Veuillez consulter votre médecin et suivre ses conseils en priorité.

Raifort : composition, vertus, emploi et risques

Raifort

Le raifort, ou radis de cheval, est une plante vivace appartenant à la famille des brassicacées. Souvent employée en cuisine comme condiment, cette plante possède de nombreuses propriétés thérapeutiques d’où son utilisation en phytothérapie.

    Originaire d’Asie Mineure et d’Europe de l’Est, le raifort était déjà utilisé dans l’antiquité pour ses bienfaits et comme condiment. On l’utilisait en cataplasme pour soulager les douleurs. Du fait de ses nombreuses applications thérapeutiques, le raifort fait partie des plantes les plus appréciées en phytothérapie.

    Composition

    Le raifort contient une quantité importante de vitamines (B2, B3, B6, C), de sels minéraux et oligoéléments (sodium, fer, calcium, magnésium, cuivre, potassium, soufre). On trouve également dans cette plante des acides (chlorhydrique, phosphorique, sulfurique), des glucosinolates, des myrosinases et des sinigrines.

    Vertus thérapeutiques

    La consommation du raifort est bénéfique pour le système digestif. En effet, cette plante aide à la digestion des lipides, permet de traiter les reflux gastriques et réduit les ballonnements. De plus, elle permet de lutter contre les parasites présents dans les intestins. En outre, le raifort a un léger effet laxatif.

    Le raifort a aussi un effet diurétique. Il facilite l’élimination des toxines par les urines et permet de réduire les œdèmes.

    Par ailleurs, sa consommation permet de stopper le développement des bactéries et certains virus comme celui de la grippe. Il est très efficace pour lutter contre le staphylocoque doré ou l’Escherichia coli. En outre, il lutte contre la mauvaise haleine.

    C’est aussi un puissant expectorant naturel. Il permet de décongestionner les bronches et les sinus. Il peut être utilisé dans le traitement de l’asthme. En plus, cette plante permet de calmer les douleurs articulaires provoquées par l’arthrose ou les arthrites.

    La consommation régulière de raifort favorise une meilleure circulation sanguine et permet de réduire le risque d’apparition de certains cancers.

    Le raifort est aussi indiqué dans le traitement des engelures et des extrémités froides. Appliqué sur la peau, il permet de calmer les démangeaisons provoquées par les piqures d’insectes.

    Sa richesse en vitamine C fait de lui un excellent remède contre le scorbut.
    Il est aussi possible de l’utiliser en cas de manque d’appétit, d’asthénie, de fièvre, d’infection des gencives et de fatigue.

    Mode d’emploi

    Pour traiter les troubles digestifs et favoriser la bonne circulation sanguine, une infusion à base de raifort est le remède idéal. Pour la réaliser, laisser infuser pendant quelques minutes deux grammes de racines dans une tasse d’eau bouillante. Boire cette préparation trois fois par jour.

    Contre les douleurs articulaires, appliquer un cataplasme fait à partir de racines fraiches râpées au niveau de la zone douloureuse. Ne pas dépasser la dose quotidienne de 20 g de racines.

    À la suite d’une piqure d’insecte, il faut simplement appliquer un mélange d’eau et de racines séchées de raifort sur la peau.

    Sous forme de teinture mère, le raifort permet de traiter les infections et facilite la décongestion. Il est recommandé de consommer quotidiennement entre 3 et 4 g de poids sec équivalent.

    Risques et mise en garde

    Il est important de respecter les doses indiquées, car à fortes doses le raifort peut provoquer une irritation de la bouche, la gorge ou l’estomac. Par ailleurs, sa consommation est contre indiquée chez la femme enceinte et pendant l’allaitement.

    Il est aussi fortement déconseillé chez les jeunes enfants et chez les personnes atteintes d’une pathologie de la glande thyroïde ou rénale. Certaines associations sont aussi à éviter comme celles avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l’ibuprofène, des antiplaquettaires, des diurétiques ou des antihypertenseurs.

    Directeur de publication: Julien Eymard A, email:contact@saintesante.com

    Un message, un commentaire ?

    Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.