Plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, le trouble explosif intermittent, qui peut avoir des conséquences dévastatrices, nécessite une prise en charge psychothérapeutique et médicamenteuse.
Les symptômes
Le trouble explosif intermittent est caractérisé par des comportements violents et des impulsions agressives qui aboutissent à des agressions graves contre les autres ou à la destruction des biens. Ce degré d’agressivité est sans commune mesure avec toute provocation ou un facteur de stress déclenchant.
Ainsi, l’agressivité physique, l’agressivité verbale, les crises de colère, la destruction des biens et une rage incontrôlable, sont, entre autres, des symptômes comportementaux de ce trouble. Ces comportements violents peuvent être précédés ou accompagnés par l’irritabilité, une augmentation de l’énergie, des tremblements, des palpitations, des sensations de pression au niveau de la tête, des pulsions agressives, la tension musculaire.
Après la perpétration des actes violents, certains patients éprouvent un soulagement ; d’autres sont envahis par le remords, le regret, l’embarras, un sentiment de culpabilité.
Les causes
L’exposition à la violence à un âge précoce ou à des comportements explosifs dans le milieu familial, est susceptible de favoriser l’émergence d’un trouble explosif intermittent. Les accès de colère émanant des parents ou des membres de la fratrie et le fait d’être soumis à des peines sévères dans l’environnement familial, peuvent amener l’enfant à reproduire le comportement de leur parent et à afficher des réponses agressives.
Ainsi, ces comportements explosifs peuvent être appris dans la famille d’origine, mais également résulter d’anomalies biochimiques ou neurologiques, avec notamment des anomalies au niveau des zones du cerveau qui régulent l’excitation et l’inhibition comportementale.
Le traitement
Le but du traitement est de favoriser un meilleur contrôle des pulsions agressives et de réduire, voire éradiquer, les comportements violents. La prise en charge en thérapeutique du trouble explosif intermittent peut, ainsi, impliquer la prescription des médicaments et une approche psychothérapeutique.
De nombreux médicaments appartenant à plusieurs classes thérapeutiques peuvent être bénéfiques aux patients affectés par le trouble explosif intermittent. Les antidépresseurs, notamment les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine, permettent de soulager les symptômes dépressifs.
Les tensions et l’anxiété peuvent être soulagées grâce l’administration des anxiolytiques. Les stabilisateurs de l’humeur et les anticonvulsivants sont également des médicaments prescrits dans le cadre du traitement du trouble explosif intermittent en vue de contrôler les épisodes explosifs.
L’approche psychothérapeutique a pour but l’identification et la prise en charge des problèmes sous-jacents liés au comportement agressif en vue de favoriser l’élaboration des moyens appropriés pour l’expression des sentiments. Elle permet de réduire l’intensité et la fréquence des épisodes violents en favorisant l’apprentissage des habiletés d’adaptation, une meilleure gestion de la colère et un contrôle des impulsivités.
26 juin 2018, 12:55, par Leroy
Mon fils de 17 ans est atteint depuis un an de trouble explosif intermittent et est également consommateur de cannabis. Pensez-vous que cette consommation en soit la cause ?
Le psychiatre pour ados lui a prescrit de l’alprazolam 0,50 mg à prendre en cas de crise. Que pensez-vous de ce traitement ? Merci pour la réponse
11 janvier 2021, 21:02, par Ali
Bonsoir c’ que je me pose beaucoup de question le truc c’est que pendant une période j’étais tout le temps triste et énervé sa c’est calmé mes sa m’arrive de vouloir faire du mal à une personne ou a moi même sens raison et pourtant dans ma famille y’ pas de violence j’ étais exposé à la violence à l’ec . Aider moi s’il vous plaît